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institut rousseau - Page 2

  • Revue de presse du 23 au 30 juin

    PRESIDENTIELLE

    Libé - Robert Guédiguian aux dirigeants de gauche : «Ne bouffonnez pas !»

    Le cinéaste s’adresse aux responsables des partis de gauche qui tentent de se réunir pour 2022. L’heure est trop grave pour se croire plus fort que ce que l’on est et penser au coup d’après.

    Vous, qui étiez réunis le samedi 17 avril 2021, si vous ne bâtissez pas l’union, pas une union de la moitié ni une union des trois quarts, mais une union de la totalité des participants, vous perdrez cette élection. Nous le savons tous.

    Ne bouffonnez pas, comme on dit à Marseille. Cette recommandation familière s’adresse aux dirigeants présents à cette réunion mais aussi à tous les militants des partis représentés et même à leurs sympathisants.

    Fondation Jean Jaurès - La situation politique à un an de la présidentielle Gilles Finchelstein

    Quelle est la situation politique à un an de l’élection présidentielle ? En partenariat avec Ipsos, le Cevipof et Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès publie la première vague d’un panel électoral de 10 000 personnes qui seront suivies tout au long de la campagne présidentielle. Pour cette première vague, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, fait le point sur Xavier Bertrand.

    I - Les enseignements électoraux de l’enquête

    La crédibilité des potentiels candidats 

    - 16 % des Français considèrent que Jean-Luc Mélenchon ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 55 % moins bien, 29 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 14 % des Français considèrent que Yannick Jadot ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 43 % moins bien, 43 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 14 % des Français considèrent qu’Anne Hidalgo ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 45 % moins bien, 4 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 21 % des Français considèrent de Xavier Betrand ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 22 % moins bien, 57 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 17 % des Français considèrent que Valérie Pecresse ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 29 % moins bien, 54 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 10 % des Français considèrent que Bruno Retailleau ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 39 % moins bien, 51 % ni mieux ni moins bien ;
    - 28 % des Français considèrent que Marine Le Pen ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 47 % moins bien, 25 % ni mieux ni moins bien.

     
    À un an de l’élection présidentielle, les messages d’alerte se multiplient quant à l’érosion du front républicain et face au risque de voir Marine Le Pen remporter le second tour. Pour l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, Antoine Bristielle, Tristan Guerra et Max-Valentin Robert évaluent à l’aide de plusieurs indicateurs la tentation des Français pour le Rassemblement national. 

    Le 17 mars dernier, un sondage Ifop pour l’hebdomadaire Marianne a fait l’effet d’une bombe. Alors que le scénario d’un nouveau duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour semble à l’heure actuelle l’hypothèse la plus probable, le premier ne l’emporterait que d’une très courte tête (53 %) quand, quatre ans plus tôt, les deux tiers des électeurs s’étaient exprimés en sa faveur. 

    Le Figaro - Présidentielle : Jadot demande à EELV un «élargissement» au-delà des «seules forces du pôle écologiste»

    INFO LE FIGARO - Dans une lettre adressée aux membres du conseil fédéral, l'eurodéputé estime qu'il y a «urgence à créer des conditions politiques propices» pour une victoire verte en 2022.

    Les proches de Yannick Jadot avaient le sourire ce week-end. Pour la première fois, l'écologiste a été jaugé en tête des personnalités de gauche pour la présidentielle de 2022, selon un sondage Sopra Steria-Ipsos pour Le Monde . L'eurodéputé a été crédité à 10% des intentions de vote, devant Anne Hidalgo (9%) et Jean-Luc Mélenchon (8%). Convaincu que l'heure est venue d'accélérer, Yannick Jadot a adressé ce mardi une lettre aux membres du conseil fédéral du parti.

    Dans une lettre au conseil fédéral, l’eurodéputé EE-LV Yannick Jadot, qui se rêve en candidat de toute la gauche à la présidentielle, insiste sur l’urgence de «créer des conditions politiques propices» à une union dès le premier tour, mettant en garde contre le risque «d’avoir raison au milieu d’un champ de ruines».
     
    Prôner l’élargissement tout en ne négligeant pas la base. Voilà le numéro d’équilibriste auquel est contraint de se prêter l’écologiste Yannick Jadot à l’approche de l’élection présidentielle de 2022. Fervent défenseur d’une candidature unique à gauche dès le premier tour, l’eurodéputé Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) multiplie depuis plusieurs semaines paroles et actes pour parvenir à ce grand rassemblement avec les autres partis de gauche. Tout en gardant à l’esprit qu’il n’aura d’autre choix que de passer par la case primaire prévue par son parti en septembre prochain. Calendrier dont il n’était pas partisan.
     

    BAROMÈTRE FIGARO MAGAZINE - La présidente du Rassemblement national capte la colère d’une partie des Français et s’installe en première opposante à Emmanuel Macron.

    La progression est suffisamment forte pour provoquer un bouleversement. Marine Le Pen gagne 8 points en un mois, s’installant à la deuxième place du baromètre, juste derrière Édouard Philippe, mais devant Nicolas Hulot.

    REGIONALES
     

    A l'occasion de la campagne pour les régionales en France, OpinionWay, en collaboration avec « Les Echos » et Radio classique, a lancé en janvier 2021 RégioTrack, un baromètre mensuel pour suivre l'évolution des rapports de force électoraux jusqu'au scrutin. Neuf vagues sont prévues d'ici à juin 2021.

    Lors de chaque vague, un échantillon national d'environ 5.000 personnes, représentatif de la population française, est interrogé et permet d'évaluer le rapport de force national pour ce dernier scrutin avant la présidentielle de 2022. RégioTrack propose aussi des indicateurs récurrents (intérêt des électeurs pour la campagne, enjeux de l'élection, impact de la crise sanitaire du Covid-19…) et des questions d'actualité. Enfin il permet de comprendre les tendances du scrutin dans chacune des 12 régions métropolitaines, et ce, grâce à une modélisation statistique.

    EMPLOIS VERTS

    Public Sénat - Contre le chômage de masse, des emplois verts « garantis » ?

    Deux clubs de réflexion proposent un dispositif d’emploi vert, financés par l’Etat, sur le même modèle que les territoires « zéro chômeur de longue durée ». Des parlementaires s’intéressent à la question.

    C’est la nouvelle idée qui émerge dans le débat public pour lutter contre le chômage de masse : des emplois dans le secteur de l’écologie. Ils seraient financés par l’Etat, qui aurait de toute manière des dépenses de solidarité à assurer en temps normal pour ces demandeurs d’emploi. Fin 2020, le pays comptait 3,8 millions de personnes sans activité (totale ou partielle). La campagne, « un emploi vert pour tous », est portée par deux cercles de réflexion, Hémisphère gauche et l’Institut Rousseau, et se donne pour objectif de créer un million d’emplois dès 2022 « uniquement dans la reconstruction écologique », si l’idée était mise en place.

    HIDALGO

    France Info - Vaccination contre le Covid-19, taxe sur les terrasses, élection présidentielle... Le "8h30 franceinfo" d'Anne Hidalgo

    La maire socialiste de Paris était l'invitée du "8h30 franceinfo", mercredi 28 avril.

    Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris était l'invitée du "8h30 franceinfo", mercredi 28 avril. Vaccination contre le Covid-19, taxe sur les terrasses, élection présidentielle 2022... Elle répond aux questions de Marc Fauvelle et Jean-Jérôme Bertolus.

    Le Figaro - Climat: Hidalgo loue la relance économique pour «changer notre modèle»

    La maire de Paris Anne Hidalgo a loué jeudi la relance économique telle que celle impulsée par les Etats-Unis, une opportunité de «changer notre modèle pour qu'il soit soutenable», a-t-elle dit lors du sommet virtuel sur le climat organisé par la Maison-Blanche.

    «Les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, montrent aujourd'hui le chemin», a affirmé l'élue socialiste, seule participante française avec Emmanuel Macron. «Avec leurs deux plans de relance, ils donnent à l'économie américaine, aux États de l'Union, et aux villes auxquelles ils consacrent 365 milliards de dollars, les moyens de se relever et de se projeter». «Ce que les États-Unis font ne peut être qu'une source d'inspiration pour l'Union européenne», a ajouté Anne Hidalgo, possible candidate à l'élection présidentielle de 2022.

    PS

    France Info - Tribune des militaires dans "Valeurs Actuelles" : le bureau national du Parti socialiste appelle la ministre des Armées à "prendre des sanctions exemplaires"

    Le Parti socialiste dénonce notamment "les propos séditieux" tenus dans cette tribune signée par vingt généraux retraités de l'armée.

    LA DETTE

    Institut Rousseau - Comment financer la dette COVID ? Tentative de trouver une « bonne » réponse à une « mauvaise » question du point de vue de la théorie monétaire moderne (TMM)

    LVSL - Écologie et économie : l’impossible conciliation ?

    La pandémie de la COVID a engendré une profonde crise économique dont les effets commencent seulement à se faire sentir. Ils viennent s’ajouter à ceux, de plus en plus flagrants, de la crise climatique. Si bien que c’est une évidence pour tous : concilier écologie et économie est un impératif absolu ; les opposer serait devenu totalement incongru. Pourtant, derrière l’unanimisme de façade de ce nouveau mantra se cachent des divergences d’approches dont il serait temps de prendre conscience. Cela permettrait de comprendre pourquoi l’État français ne pouvait qu’être condamné dans l’Affaire du siècle ou pourquoi le gouvernement, dans son projet de loi, a tant vidé de leur substance les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. En clair, pourquoi une certaine forme d’économie et l’écologie sont irréconciliables.

    LAICITE

    L'Obs - « La laïcité n’est pas une identité, et n’a pas la fonction d’exclure », par Olivier Abel

    TRIBUNE. Pour le philosophe, spécialiste de Paul Ricœur, il faut « à la fois faire place à la diversité des mémoires, même minoritaires, tout en s’assurant que la majorité se reconnaisse dans un récit commun ».

    Marianne - "Les Français s'en fichent" : l'Élysée dément les propos attribués à Emmanuel Macron visant Marlène Schiappa

    Un article de BFMTV rapportait des propos virulents d'Emmanuel Macron contre les états généraux de la laïcité organisés par Marlène Schiappa, visant notamment l'essayiste Caroline Fourest qui y participe. L'Élysée dément auprès de "Marianne". Un incident symptomatique d'une bataille active en coulisses entre défenseurs de différents courants de la laïcité au sein de la majorité.

    La colère de Jupiter ? À en croire BFMTV, Emmanuel Macron serait descendu de l’Olympe ce mercredi pour bousculer l’une de ses lieutenants. Selon les tauliers de l’info en continu, le président s’en serait pris à Marlène Schiappa en plein conseil des ministres. La raison de sa foudre ? Les états généraux de la laïcité dont il n’aurait pas apprécié le lancement mardi dernier : « Les Français s'en fichent et moi aussi. » aurait-il lancé selon un article de la chaîne au micro bleu publié ce 22 avril. Accompagné d’un sec : « On n'a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c'est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l'a déjà vu, on a bien compris. »

    LES JEUNES

    Terra Nova - Agir pour la réussite des jeunes en difficulté, dans leurs territoires

    Les difficultés vécues par les jeunes en formation durant le confinement ont accru les risques de décrochage. Perte de contact en raison du distanciel, mauvaises connexions et manque de familiarité avec les outils numériques, limitation des perspectives de stage et de places en alternance, découragement… La pandémie est ainsi venue renforcer des difficultés déjà sensibles : 13,5 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation en 2021. Trouver des stratégies pour les remettre sur une voie de formation est un des défis essentiels de la sortie de crise. Or, des solutions nouvelles sont en train d’émerger comme le présentent dans cette note pour Terra Nova, Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire national des Arts et Métiers et Marc-François Mignot Mahon, Président de Galileo Global Education.

    Observatoire des inégalités - De moins en moins de jeunes sans diplôme

    Données 16 avril 2021

    9 % des 18-24 ans quittent l’école sans aucun diplôme ou avec le brevet seulement. Ils étaient 41 % en 1978. La part des peu diplômés a été divisée par quatre en 40 ans.

    En 1978, 41 % des jeunes de 18 à 24 ans avaient quitté le système scolaire avec au mieux le brevet de fin de troisième et ne suivaient aucune formation selon le ministère de l’Éducation (ils sont qualifiés de « sortants précoces »). En quarante ans, cette proportion a été divisée par cinq et s’établit à 8,2 % en 2019 selon l’Insee [1]. L’évolution est considérable, même s’il reste encore une petite centaine de milliers de jeunes qui quittent le système scolaire chaque année avec un bagage faible. Parmi ces sortants précoces, une partie a continué au lycée sans toutefois obtenir le bac. La description souvent faite d’un système scolaire produisant en masse de l’échec est trompeuse : la proportion d’illettrés parmi les jeunes est inférieure à 5 % [2].

    MAL LOGEMENT

    Observatoire des inégalités - Quatre millions de mal-logés : de quoi parle-t-on ?

    Données 22 avril 2021

    Quatre millions de personnes sont considérées comme mal logées par la Fondation Abbé Pierre. 835 000 n’ont pas de domicile personnel, 91 000 vivent dans une habitation de fortune toute l’année. Article extrait du Centre d’observation de la société.

    Quatre millions de personnes sont mal logées en France, selon le rapport 2021 de la Fondation Abbé Pierre [1]. Du sans domicile fixe au jeune contraint de revenir chez ses parents, en passant par le couple qui vit avec son enfant dans un studio, ce chiffre rassemble des populations logées de manières très différentes. Pour essayer de mieux comprendre cette réalité, nous avons détaillé trois grandes formes de mal-logement : l’habitat inconfortable, le manque d’espace et l’absence de logement à soi.

    BOOMERS

    Une campagne de communication publiée samedi sur la page Facebook du tête de liste d’Europe Ecologie-les Verts en Ile-de-France a offert une nouvelle occasion à la majorité de canarder les écologistes.
    .... Au Parti socialiste, l’un des soutiens d’Audrey Pulvar dans la campagne des régionales en Ile-de-France, Jérôme Guedj, a lui aussi parlé de «discrimination», en rappelant à Julien Bayou que les «boomers» représentent plus de 2 millions de personnes en Ile-de-France, et donc autant d’électeurs à rallier ou à s’aliéner. 

    AURA

    Tribune de Lyon - Régionales. Les socialistes cherchent Laurent Wauquiez dans un château

    Une subvention accordé à une famille milliardaire

    Cette semaine, ce sont les élus socialistes sortants qui contre-attaquent, s’insurgeant dans un communiqué contre une subvention de 41 616 euros accordée par le conseil régional « pour des travaux dans un château à Neuvy dans l’Allier appartenant aux Hériard-Dubreuil, une famille dont la fortune est estimée (excusez du peu) à 3,65 milliards d’euros. En cette période de crise sanitaire et économique, comment le Président de Région peut-il justifier une telle dépense d’argent public pour conforter le patrimoine d’une famille qui n’est vraisemblablement pas dans le besoin ?  », questionnent les conseillers régionaux.

    L'Obs - Régionales: les communistes de l'Allier font dissidence et rejoignent Vallaud-Belkacem

    Lyon (AFP) - Les communistes de l'Allier ont confirmé samedi leur dissidence et leur ralliement à la liste "L'Alternative" menée par l'ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem pour les élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes.

    "Dans l'Allier, on sait que la gauche ne gagne que lorsqu'elle est rassemblée", a indiqué le secrétaire fédéral départemental du PCF Yannick Monnet, en s'affichant aux côtés de la candidate lors d'une conférence de presse à Lyon.

    GRANOVETTER

    La Vie des idées - L’économie par les liens sociaux

    À propos de : Mark Granovetter, Société et économie, Seuil

    Avec un ouvrage de synthèse, Mark Granovetter, chef de file de la nouvelle sociologie économique, offre un cadre d’analyse global des phénomènes économiques à partir de leur encastrement dans la structure des relations sociales.

    Certaines modélisations théoriques font du monde social un objet à purifier de sa complexité, pour faire voir une vérité univoque qu’il dissimulerait. Face à cette forme de compréhension tendant à la simplification, voire au réductionnisme, l’ouvrage Société et économie de Mark Granovetter entend proposer un appareillage théorique pluridisciplinaire, à même d’analyser les actions et institutions dites « économiques » dans ce qu’elles ont d’équivoque, de multidimensionnel et, finalement, de profondément humain. Pour ce faire, c’est le réseau social qui est principalement mobilisé, en tant qu’outil théorique et phénomène social à l’intersection de l’individu et de la société.

    NON-MIXITE

    Charlie Hebdo - Rachel Khan : « Pour moi qui suis métisse, ça veut dire quoi, la non-mixité ? »

    Sa mère est juive polonaise, son père, sénégalais et gambien de confession musulmane. Pour Rachel Khan, cela va de soi de refuser toute assignation identitaire. Son parcours même est multiple : ancienne athlète de haut niveau, puis juriste, conseillère culture de Jean-Paul Huchon au conseil régional d’Île-de-France. Enfin, actrice, écrivaine. Dans son nouvel essai, Racée (Éditions de l’Observatoire), elle fustige des idéologies « victimaires » et propose un plaidoyer en faveur de l’universalisme.

    LES TRENTES GLORIEUSES

  • Institut Rousseau - Les élus face au dilemme de l’achat public local

    par Gabriel Arnault, le 15 mars 2021

  • Marianne - Exclusif : les propositions de l'institut Rousseau pour relancer le débat sur la justice fiscale

    Pour redonner ses lettres de noblesse au débat sur la fiscalité en France, l’institut Rousseau propose une réforme radicale du système d’imposition sur le revenu, détaillée dans une note dont "Marianne" se fait l’écho. Un nouveau système simplifié et qui serait réellement progressif. Pour que l'impôt redevienne un instrument représentant véritablement le peuple.

    « Illisible », « injuste », « confiscatoire ». Alors qu’il reste l’outil de solidarité le plus efficace dans nos démocraties, l’impôt cristallise pourtant chaque année toujours davantage d’aigreurs. En France, l’épisode des gilets jaunes, où une augmentation de la taxe sur les carburants fut l’étincelle de la révolte, l’a démontré. Attaqué ces dernières décennies par un discours dominant économiquement libéral qui prône – et obtient – sans cesse la baisse de la fiscalité, le consentement à l’impôt est en péril.

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  • Pour une garantie à l’emploi vert par Institut Rousseau et Hémisphère Gauche, le 7 février 2021

    Le chômage est une épreuve. Pour qui est privé d’emploi, sa prolongation constitue une expérience d’autant plus difficile que le travail utile à la société est inépuisable. Comment qualifier une société qui condamne des millions de gens à « l’inutilité » ? Comment accepter un phénomène de marginalisation sociale à grande échelle ? L’habitude du chômage nous fait parfois oublier à quel point il est une absurdité. Le chômage, au sens moderne du terme, est la privation d’un emploi salarié. Il naît avec l’essor du salariat et les premières crises du capitalisme industriel au XIXème siècle. Il se «massifie » au crépuscule des Trente Glorieuses, pour atteindre des taux oscillant entre 7 et 11 % de la population active française. Aucun gouvernement n’en est venu à bout.

    Nous nous accommodons trop souvent du chômage de masse. Il ne serait, finalement, qu’une variable d’ajustement douloureuse en période de crise, le pendant négatif d’un modèle économique par ailleurs vertueux. En dépit de sa nécessité, l’assurance chômage contribue à entretenir cette apparence de normalité. Comme son nom l’indique, elle assure les personnes contre un nouveau risque créé par la société industrielle. Pourtant, le chômage de longue durée provoque la dissolution du lien social. En France, il est plus élevé que la moyenne des pays développés.

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  • Revue de presse du 27 novembre au 3 décembre

    Le vent se lève - Jean-Pierre Chevènement : « L’État a permis à la France de tenir au long des siècles »

    Jean-Pierre Chevènement vient de publier Qui veut risquer sa vie la sauvera aux éditions Robert Laffont. Ces mémoires retracent le parcours d’un homme qui, de la fondation du CERES au gouvernement Jospin, en passant par la victoire de François Mitterrand en 1981, aura marqué en profondeur l’histoire de la gauche française. Entretien retranscrit par Catherine Malgouyres-Coffin.
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    Libé - Le PS propose la création d'un «Défenseur de la laïcité»

    Dans ses «contre-propositions» au projet de loi «confortant les principes républicains», le Parti socialiste souhaite également abroger le concordat en Alsace-Moselle et créer un parquet dédié à la lutte contre les discriminations.

    .... Jeudi soir, le Parti socialiste organise une soirée «numérique» pour parler de la laïcité, des séparatismes et faire des contre-propositions au projet de loi «confortant les principes républicains».
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    France 3 - De la suprématie à l'effondrement, comment le Parti Socialiste a perdu le nord

    Et si le PS changeait de nom ? Olivier Faure, l’a évoqué pour faire table rase du passé, remettre à plat le programme, se réinventer. En clair : sauver sa peau. Mais le mal est profond, à l’image du Nord Pas de Calais où le PS, autrefois tout puissant, a quasiment tout perdu.

    Du Pierre Mauroy pur jus. Flamboyant. Grandiloquent. Sûr de lui et de la domination de son parti dans sa région, l’ancien maire de Lille s’était posé cette question : « Comment fait-on pour ne pas être socialiste ? » C’était en 1977. Une question qui forcément en amène aujourd’hui une autre : comment fait-on pour être encore au PS ?

    « On travaille » répond Samira Laal, secrétaire de la section socialiste d’Hénin-Beaumont et membre de la direction nationale du PS. « Moi aussi j’ai eu des doutes. Mais je n’ai pas voulu être de celles et de ceux qui quittaient le navire en pleine tempête, dit-elle. On n’est pas mort. Je reste convaincue que le PS sera à nouveau, un jour, en mesure de gouverner. Car nous sommes les seuls, à gauche, à prétendre pouvoir gérer le pays. L’idéologie ne fait pas tout. Il faut aussi le sens des réalités et des responsabilités. Nous l’avons. »
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    Le télétravail, bouée du capitalisme ? Jean-Marie Harribey

    Pour faire suite aux réflexions sur le travail, sa durée, son utilité, et sa productivité, arrêtons-nous aujourd’hui sur le télétravail auquel la pandémie du coronavirus et l’arrêt de l’économie ont donné un coup d’accélérateur important.

    Certes, le phénomène n’est pas nouveau, parce que la généralisation des techniques d’information et de communication l’a rendu matériellement possible et qu’il fait partie de la réorganisation du travail dans les grandes entreprises, et pas seulement dans les entreprises de plateformes numériques.

    Mais il est vrai que le télétravail a fait un bond pendant les deux confinements que nous avons connus cette année.
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    Basta - « Les pays qui accordent la priorité à la croissance se retrouvent avec le plus de dégâts économiques et sociaux »

    « L’année 2020 a été très difficile pour tout le monde », la combinaison des crises – sanitaire, sociale, écologique et économique – risque cependant de s’intensifier, prévient l’économiste Eloi Laurent. Pour l’auteur du livre Et si la santé guidait le monde ?, les signes d’espoir persistent malgré tout. Comme lorsque l’Europe inventait puis généralisait la protection sociale, il y a plus d’un siècle, il nous invite à refonder l’État providence en plaçant la santé de l’être humain et de son environnement au cœur des politiques du futur. Entretien.
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    Discussion avec Éloi Laurent (suite), Jean-Marie Harribey

    J’avais informé Éloi Laurent de la publication de la recension de son livre Et si la santé gouvernait le monde ?, et lui avais proposé de répondre s’il le souhaitait. Il le fait avec verve, ce qui n’est pas pour me déplaire puisque j’ai procédé de même. Je le remercie donc d’avoir pris ce temps pour le faire. J’esquisse quelques réponses à la sienne, à la suite de celle-ci. Que la discussion se poursuive ! 

    Réponse à Jean-Marie Harribey : Et sinon ?

    Éloi Laurent

    La critique étant l’une des marques de la considération, je la reçois comme telle de Jean-Marie Harribey. Je lui rends bien volontiers la politesse, à son invitation, d'autant plus qu’il est l'un des animateurs des Économistes atterrés, en particulier sur les enjeux écologiques et contribue à ce titre à un travail collectif d'utilité publique pour éclairer un débat économique qui en a grand besoin. Mais je serai nettement plus concis et davantage structuré que lui.
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    Paul Alliès - Une autre République pour sortir de la crise

    La Convention pour la 6° République a adopté un texte qui résume son analyse de la situation et rappelle un certains nombre de conditions pour que la crise qui affecte le pays trouve des solutions durables.
     
    Nous voilà arrivés à une nouvelle étape d’états d’urgence ajoutés, édictés successivement depuis 2015 et tous prorogés (jusqu’au 1° avril 2021 pour celui en vigueur depuis le 17 octobre dernier). Soit plus de la moitié de ces cinq dernières années, de dérogations au droit commun. Les pouvoirs du Parlement se sont réduits toujours un peu plus (jusqu’à cette tentative inédite de l’exproprier du vote de la loi au profit d’une commission extra-législative) ; corrélativement ses dernières compétences ont été transférées au gouvernement qui procède par grappes d’ordonnances. Les contrôles du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel, ultimes remparts, ne s’exercent qu’à très bas régime.
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    Fondation Jean Jaurès - Non aux primaires. Vive les primaires ! Jean-Philippe Derosier

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, revient sur les primaires ouvertes qui n’ont, dans leur histoire récente, apporté que des difficultés et plaide pour une désignation des candidats par les adhérents de partis politiques, mais également d’associations politiques s’inscrivant dans ce processus.

    À tout juste dix-huit mois de l’échéance électorale majeure de notre régime, les partis et, parfois, les candidats s’alignent déjà sur la ligne de départ.

    Les Insoumis ont leur champion. Les Verts organiseront une primaire avant l’automne. Les Républicains y réfléchissent. Le premier secrétaire du Parti socialiste voudrait y renoncer, mais il ne peut pas, seul, l’imposer, car la désignation du candidat à l’élection présidentielle par une primaire est une obligation statutaire.
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    Jean Gadrey - Spectaculaire progression des inégalités depuis 1985 dans les pays de l’OCDE

    Facebook a bien des défauts, mais il arrive qu’on tombe sur une belle analyse ou un graphique « qui parle ». L’ennui des graphiques « qui parlent », c’est qu’ils ne parlent pas à tout le monde et que, de plus, ils risquent de parler mal, ou faux, sans un peu d’interprétation, de critique ou de complément.

    J’ai ainsi découvert sur la page de Guillaume Duval ce graphique fondé sur des données de l’OCDE et diffusé en 2020 par le PIIE, le Peterson Institute for International Economics, un gros « Think Tank » installé à Washington. Cet institut retarde sacrément car ce graphique figurait en 2015 dans un rapport de l’OCDE, et c’est pour cela que les données s’arrêtent en 2013 ! Je complèterai, à la fin de ce billet, avec des chiffres plus frais issus de la même source.
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    Observatoire des inégalités - Le « Rapport sur la pauvreté en France 2020-2021 » vient de paraître

    Actualité de l’Observatoire 26 novembre 2020

    Quels sont les effets de la pandémie sur la pauvreté ? Un grand nombre de données manquent encore. Mais d’ores et déjà, notre Rapport sur la pauvreté en France permet de planter le décor et de comprendre la crise sociale actuelle. Noam Leandri et Louis Maurin vous présentent l’ouvrage qui vient de paraître.

    L’épidémie de coronavirus a déjà fait plus de 40 000 morts en France. Pour se protéger, notre pays a dû mettre en pause son économie. En 2020, la récession atteindra des niveaux inégalés depuis la dernière guerre mondiale. Nous allons en payer les dégâts, avec une progression attendue et dévastatrice du chômage. Compte tenu aussi de la perte de revenus subie par les demandeurs d’emploi, de la baisse d’activité de certains non-salariés, plusieurs centaines de milliers de personnes ont déjà basculé sous le seuil de pauvreté.
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    Le Vent se lève - La justice sociale, clé contre la précarité énergétique du logement ?

    Alors que les acteurs politiques imposent en premier lieu de « rester à la maison », comment procéder avec ceux qui en sont dépourvus voire mal logés ? Terrain d’action des architectes, aménageurs constructeurs, la thématique de la précarité énergétique du logement suscite appétits comme interrogations. Si la crise sanitaire n’a fait qu’amplifier la situation, elle a également révélé aux yeux du grand public une nouvelle forme de précarité silencieuse, moins connue car d’ordinaire invisible [1] : la question du mal logement. L’impératif est double : à la fois économique, tenant à la dégradation du pouvoir d’achat des ménages et à la fois environnemental, puisqu’il renvoie à la mise en cause des équilibres naturels. Ce sujet de fond se situe donc au cœur des enjeux d’égalité urbaine. Comment le logement peut-il répondre aux enjeux de santé ? De quelle manière transformer des parcs immobiliers qui se paupérisent et se dévaluent ? Comment créer des logements plus flexibles dotés d’espaces extérieurs plus verts à un coût foncier supportable et sans aggraver l’étalement urbain ? 
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    Institut Rousseau - Dette publique : qui gardera les gardiens ?

    Ils n’ont pas rongé leur frein bien longtemps, les gardiens obsessionnels de la dette publique. Et ils ne sont pas prêts à accepter que le bel édifice de la dette patiemment bâti et consolidé depuis près de cinquante ans s’effondre d’un coup à cause d’un virus. Rappelons qu’aujourd’hui, 40 % de notre dette publique correspondent au seul remboursement des intérêts que nous acquittons aux marchés financiers. Si nous avions conservé le circuit du Trésor, légué notamment par François Bloch-Lainé, et qui a permis de reconstruire la France d’après-guerre en une génération, au lieu d’inscrire dans le marbre du Traité de Maastricht (qu’il faudra réviser tôt ou tard) l’assujettissement de la souveraineté d’un État aux caprices irrationnels des « marchés », nous n’aurions pas ou peu d’intérêts à payer sur notre dette. Celle-ci pourrait aujourd’hui s’élever à environ 72 % du PIB, au lieu des 120 % qu’elle va franchir en 2020. Ce ratio n’a, certes, aucun sens économique puisqu’il superpose un stock (la dette) sur un flux (le PIB) mais, depuis des décennies, il sert d’alibi à l’idée fausse que nous dépensons trop et qu’il est temps de vivre à la hauteur de nos (modestes) moyens.
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    Fondation Jean Jaurès - Le vote par anticipation, une solution ?

    À l’image des élections municipales de 2020, l’épidémie de la Covid-19 pourrait dissuader un nombre important d’électeurs de prendre le risque de se rendre dans un bureau de vote à l’occasion des élections régionales et départementales. Face à cette menace sur le bon déroulement et la sincérité du scrutin, est-il temps d’envisager de nouvelles modalités de vote ? Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, analyse les enjeux du vote par anticipation.

  • Institut Rousseau - Dette publique : qui gardera les gardiens ?

    Ils n’ont pas rongé leur frein bien longtemps, les gardiens obsessionnels de la dette publique. Et ils ne sont pas prêts à accepter que le bel édifice de la dette patiemment bâti et consolidé depuis près de cinquante ans s’effondre d’un coup à cause d’un virus. Rappelons qu’aujourd’hui, 40 % de notre dette publique correspondent au seul remboursement des intérêts que nous acquittons aux marchés financiers. Si nous avions conservé le circuit du Trésor, légué notamment par François Bloch-Lainé, et qui a permis de reconstruire la France d’après-guerre en une génération, au lieu d’inscrire dans le marbre du Traité de Maastricht (qu’il faudra réviser tôt ou tard) l’assujettissement de la souveraineté d’un État aux caprices irrationnels des « marchés », nous n’aurions pas ou peu d’intérêts à payer sur notre dette. Celle-ci pourrait aujourd’hui s’élever à environ 72 % du PIB, au lieu des 120 % qu’elle va franchir en 2020. Ce ratio n’a, certes, aucun sens économique puisqu’il superpose un stock (la dette) sur un flux (le PIB) mais, depuis des décennies, il sert d’alibi à l’idée fausse que nous dépensons trop et qu’il est temps de vivre à la hauteur de nos (modestes) moyens.

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  • Institut Rousseau - Une nouvelle République des citoyens

    50 propositions pour renouveler nos institutions

    « On fait campagne en vers, mais l’on gouverne en prose », dit l’adage prêté à l’ancien gouverneur de l’État de New York Mario M. Cuomo[1]. De tribunes de campagne en grands-messes devant le Congrès, les poètes de la politique aiment à parler de nouvelle ère démocratique impliquant la transformation de nos institutions. Au pouvoir, et ayant goûté au confort qu’elles procurent à celui qui les contrôle, ils se veulent ensuite des prosateurs réalistes et timides en la matière. Le diagnostic des dysfonctionnements du régime semble pourtant aujourd’hui assez largement partagé. La cinquième République souffre d’une concentration excessive des pouvoirs et de respirations démocratiques trop rares en dehors des élections présidentielles. À quoi bon donc produire une note se répandant une nouvelle fois en études et en revue de littérature sur ce qui fait consensus jusqu’au sein même de la famille gaulliste ? Pourtant, les propositions concrètes de réformes finissent, quand elles existent, immanquablement au fond d’un tiroir[2].

    Plus qu’une nouvelle critique du fonctionnement de la Cinquième République, cette note se veut le mode d’emploi d’une réforme opérationnelle et réalisable. Sa visée est donc plus pratique que théorique. Il s’agit certes de repenser l’équilibre de nos institutions, mais de le repenser en prose en impulsant un meilleur équilibre des pouvoirs et une inclusion plus forte du peuple dans les processus de décision.

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  • Institut Rousseau - Illusions et impasses du budget 2021 et du plan de relance sur la question écologique : nos pistes pour faire autrement

    Le projet de loi de finances (PLF) pour 2021, comprenant le plan de relance, a été présenté le 28 septembre dernier. Malgré de grands effets d’annonce, dont les fameux 32 milliards supplémentaires « pour l’écologie », une analyse plus détaillée révèle que le compte n’y est pas et que ce budget est largement insuffisant pour amorcer une restructuration en profondeur de notre économie à la hauteur de nos engagements climatiques (seuls 6,6 milliards d’euros de crédits en faveur de l’écologie seront réellement décaissés en 2021). Si des progrès sont à souligner, tels que, entre autres, le plan hydrogène ou le renforcement du plan vélo, des incohérences subsistent puisque les activités polluantes demeurent largement subventionnées en parallèle des dépenses supplémentaires, quoique très insuffisantes, pour le verdissement de l’appareil de production et la maîtrise de nos dépenses d’énergie. En outre, sur le plan de la fiscalité et de la transposition des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), on constate peu d’avancées et quelques reculs.

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  • Institut Rousseau - Le désir de Loi face à la Loi du désir : les ressorts moraux de l’adhésion à la vision islamiste du monde

    La mort de Samuel Paty tué par un criminel islamiste a excessivement choqué l’ensemble des citoyens français car, outre son caractère ignoble quant au mode de perpétration, elle atteint comme jamais auparavant l’institution qui incarne ce qui reste du sacré républicain, c’est-à-dire l’école. Ce qui demeure en outre tout à fait choquant c’est que le déroulement de cette sinistre séquence d’une barbarie incroyable semble concentrer tous les maux qui demeuraient à l’état latent au sein de l’institution scolaire, comme si un ensemble de forces jamais émergées, mais présentes de manière invisible, avaient trouvé en cet événement un point nodal pour se manifester. Si l’islamisme radical est naturellement le coupable, il faut nous interroger sur comment il peut avoir autant d’emprise, sur comment une vision religieuse fondamentaliste du monde a pu acquérir tant de légitimité dans la jeunesse. Paradoxalement, l’un de ses facteurs est le relativisme moral.

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  • Idées d'été - Institut Rousseau - Comment financer une politique ambitieuse de reconstruction écologique ?

    Si l’importance cruciale de la reconstruction écologique de nos sociétés n’est plus à démontrer et fait l’objet d’un large consensus, son ampleur, son financement et les modalités de sa mise en œuvre demeurent très largement discutés, ce qui en fait un objet politique de toute première importance. Une véritable reconstruction écologique suppose en effet des moyens financiers importants, difficiles à mobiliser sans une action déterminée de l’État, des banques centrales et des institutions financières publiques afin de compenser ce que le marché seul ne pourra pas réaliser. Une telle action ne peut que reposer sur une vision différente de la politique monétaire et budgétaire sur les plans théorique et pratique. Cette note propose des solutions concrètes pour parvenir à un financement adéquat de la reconstruction écologique, en distinguant ce qui peut être effectué dans le cadre juridique et financier européen actuel et ce qui pourrait être obtenu en allant au-delà de ce cadre. Elle insiste également sur la différence d’ambition entre le Green deal présenté aujourd’hui au niveau européen et le Green New Deal tel qu’il est souhaité par de nombreux acteurs.

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  • Institut Rousseau - Plan de relance européen : quand l’artifice des petits pas se transforme en occasion manquée

     
    Dans un éditorial du 12 avril dernier, l’Institut Rousseau alertait sur les mirages et les faux-semblants de l’idée en vogue des « Coronabonds »[1] et d’un mécanisme de financement européen. Nous écrivions : « le principal intérêt des Eurobonds serait alors de rajouter une capacité de financement budgétaire supérieure à celle de la totalité des États membres pris individuellement. On fait alors le pari que le tout dépasserait la somme des parties, et que davantage d’investissements seraient permis en Europe, en particulier au Sud, car les pays du Sud ne disposent pas de réserves budgétaires équivalentes à celle du Nord. ». Ce pari que le tout dépasserait la somme des parties est-il tenu dans le plan de relance européen qui vient d’être conclu ce mardi 21 juillet 2020 ? Assurément non, et ce n’est pas là le seul de ses défauts.
     
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